+ Oniria +
Ces jours-ci, c'est le sommeil, un sommeil lourd, profond et opaque.
Un sommeil qui en revanche fait place a un curieux theatre mental.
Les images du reve d'avant-hier etait ma fois, dignes du film "The Cell" ou de "La Divina Commedia" de Dante...horreurs, damnations exagerees, il y avait bel lurette que mes demon sinterieurs n'etaient pas venu me visiter dans mes songes...
En revanche, je n'etais pas effraye; je parcourais ce manoir, piece apres piece et a chaque fois on m'offrait un tableau surrealiste plus menacant et pourtant je contemplais sans rien dire ces diables blancs aux dents aceres qui s'affairaient a leur travail, enroulant tripes humaines en guise de mechoui, se delectant des hurlements des misereux auxquels ils les arrachaient, fouettant, desarticulant, ecartelant...
La seule chose qui etait etrange c'est que d'une part j'etais accompagne de visages familiers et qu'a la fin, et que la derniere porte de ce Palais des Dominations menait tout simplement au spectacle de DEG...
Et il y eu cette nuit...j'ai peine a me rappeller tout, mais je me souviens d'un fait categorique; le Prince des Myosotis y etait...il y avait si longtemps qu'il n'y etait pas apparut...
Mais pour faire exception, cette fois il etait d'une gentillesse si...irreelle...
Ses bras couvraient autant que jadis, son parfum d'agrumes semblait inchange...
On tenta de m'enrouler de barbelles pour m'empecher de le rejoindre, mais ma determination etait telle que je reussis a m'enfuir...qu'il fut bon de le sentir si proche couper ces lierres asserrees...
Je le serra avec force, tout comme si c'etait la derniere fois, si bien que j'en eu les larmes aux yeux en m'eveillant.
Ce fut bon de le voir ainsi une derniere fois, car je ne suis pas fourbe et je sais tres bien que meme si nos chemins se recroiseraient de nouveaux, nous ne nous reconnaiterions pas.